Le premier se passe au Québec, dans un petit village de
carte postale, Three Pines : une forêt, des petites maisons craquantes,
un parc, des chasseurs, une cabane d’affût, et le corps d’une enseignante à la
retraite, perforé par une flèche introuvable. L’inspecteur Armand Gamache et ses
adjoints enquêtent…
Les façades des maisons croquignolettes se lézardent, les
voisins accueillants et charmants ôtent leurs masques, Gamache suit les pistes…
Souvenirs et secrets inavouables se font jour...
Première phrase?
"Jane Neal se présenta devant Dieu dans la brume matinale du matin de Thanksgiving."Dernière phrase ?
"Mais elle n'était pas immobile non plus."Tiens! Les deux phrases se répondent!!!!
Le deuxième est Suédois. Sa construction est un peu plus
complexe puisque deux récits s’imbriquent successivement, celui du narrateur qui
suit le commissaire Sörjberg et qui décrit la vie des victimes juste avant leur assassinat ;
et celui de Thomas qui rédige son "journal d’un assassin" :
« Jamais, jamais je n’ai ressenti une telle euphorie, autant d’énergie et de joie de vivre.Je viens de commettre un meurtre. »
Dès le début nous apprenons que Thomas était le souffre-
douleur de son école maternelle et que son instit a laissé faire -oh la vilaine!- Nous comprenons que sa personnalité quasi autistique s’est formée autour des sévices et
agressions multiples dont il a été victime. Nous en déduisons :
vengeance ! Un par un, les odieux gamins-bourreaux devenus grands (44 ans... c'est grand!)vont donc être décimés.
Sauf que….
Est-ce bien là le coupable ?
Un livre prenant et étonnant.
Première phase ?
« Au sommet de la colline, parmi les pins, se dresse l’imposante bâtisse de bois. »
Dernière phrase ? Non ! Si ?:
« Il tend son visage vers le ciel, ferme les yeux et sent les flocons fondre sur sa peau. »
Dites donc, ces deux romans noirs ont un point commun ou je
me trompe ?...
Plus d’un même !
Les trouverez-vous ?....